Eco Clean Solutions
ECO-CLEAN SOLUTIONS
Intendance – Technologie – Innovation
ECO-CLEAN Solutions a été fondée en 2020 par JB Harris, actuel CEO, pour relever les défis liés à l’enlèvement des plastiques et des débris sur les rives du lac Tahoe. En 2021, JB s’est associé à JT Chevallier pour aider à la mise en œuvre, au développement et à la coordination des actions Eco-Clean.
En 2021, ECO-CLEAN Solutions s’est associé à Poralu Marine, mais surtout à The Searial Cleaners dans le but de rendre plus efficace les campagnes de nettoyage en déployant une nouvelle technologie de collecte plus précise, peu évasive et respectueuse de l’environnement. Ce projet a été rendu possible grâce au financement et au soutien notamment de Keep Tahoe Blue.
Nous avons eu l’occasion de discuter avec JB Harris.
Bonjour JB, c’est un réel plaisir de discuter avec vous des solutions Eco-Clean et de leur partenariat avec The Searial Cleaners. Pouvez-vous expliquer ce qui vous a poussé à créer Eco-Clean Solutions ?
Bonjour Alexia, merci de nous donner l’occasion de nous exprimer sur notre engagement.
Pendant des années, nous avons été frustrés par tous les déchets trouvés tout le long de la côte de l’océan, mais aussi de celles du lac Tahoe. Mais encore plus agacés, voire découragés par le fait qu’il faille une éternité pour enlever tous ces déchets à la main. C’est un travail de titan.
Les régions de Tahoe Lake ont des lois très strictes qui restreignent l’usage de technologies sur ses plages. C’est un lieu drastiquement protégé où les efforts de préservation sont énormes.
Comment JT et vous vous êtes-vous rencontrés ?
JT et moi sommes amis depuis toujours. Nous venons du même quartier près de Los Angeles. Nous sommes tous deux très engagés pour la protection de l’environnement. Nous avions la volonté de faire beaucoup plus et de devenir en quelque sorte des ambassadeurs de la cause.
Comment avez-vous connu The Searial Cleaners ?
Grâce à la campagne 4Ocean. JT connaissait quelqu’un dans cette ONG et nous a mis en contact.
Nous avons tout de suite été séduits par le Bebot : nous avions devant les yeux une technologie capable de répondre à nos besoins, dans le respect des règles environnementales de préservation de la faune et de la flore locales.
Quel est votre objectif, disons, à court terme ?
Notre vision est de déployer la même initiative sur d’autres communautés lacustres. Cet été, nous avons fait beaucoup de prévention et avons permis aux communautés locales de découvrir les performances et les avantages du BeBot. Notre premier objectif est de proposer un service régulier de collecte, à l’instar des services d’aménagement paysager : venir nettoyer les plages à la demande, ou selon un abonnement mensuel. Cela permettrait par exemple aux petites communautés sans budget de bénéficier des services d’un BeBot, et ainsi d’accéder aux mêmes services que des agglomérations plus aisées.
Une mise à disposition qui s’apparente à une forme de location : pas besoin d’acheter un BeBot !
Pour fournir ce service, nous souhaitons investir dans une armada de BeBots. L’objectif serait d’en acquérir 6 avant l’année prochaine.
A terme, nous serons intéressés par d’autres technologies de la gamme The Searial Cleaners comme le Pixie Drone pour lequel nous souhaitons aussi investir en grand nombre, mais aussi le Collec’Thor.
Selon vous, quels seraient les clients intéressés par vos services ?
Principalement les villes côtières, les gestionnaires de ports, propriétaires de plages privées ou non ONG, associations… Toutes celles et ceux qui veulent s’engager dans ce combat global contre les déchets de synthèse.
Quels sont les premiers résultats du BeBot sur les plages que vous avez nettoyées jusqu’à présent ?
C’est assez impressionnant et plutôt satisfaisant.
Sur une surface correspondant à celle d’un terrain de basket-ball, le BeBot a collecté 10 fois plus que ce que les nettoyages à la main font dans les mêmes zones. Le BeBot est vraiment très efficace.
Tout ceux qui l’ont côtoyé en plein travail en sont séduits.
À quelle fréquence devez-vous nettoyer avec le Bebot?
La fréquence des actions de nettoyage dépend de la popularité de la plage, et de sa fréquentation et de fait de sa propension à être polluée par l’activité humaine.
Avez-vous d’autres partenaires ?
Nous travaillons avec deux équipes de l’Université du Nevada.
- La division robotique, à la recherche de solutions autres que le Bebot pour le nettoyage et la lutte contre la pollution plastique
- Un chercheur spécialisé dans la pollution plastique qui étudie les données recueillies avec le Bebot. Il est important, voire fondamental de caractériser et compiler ces déchets pour en apprendre plus sur leur origine mais aussi et surtout sur leur impact sur l’environnement à long terme.
Merci beaucoup JB pour votre temps. The Searial Cleaners est très fier de vous compter parmi ses partenaires. Contribuons ensemble à transformer nos modes de vie et nos habitudes du quotidien pour permettre de retrouver des lieux de nature nettoyés et préservés.